Diplômé de l’école du cinéma et de l'audiovisuel ÉSEC, l’école des métiers du cinéma et de l’audiovisuel en section montage en 2016, Lucien Burckell de Tell a, entre autres projets, réalisé le court-métrage « Lukas M. » qui a été sélectionné au Festival Chéries-Chéris puis projeté lors de deux séances au MK2 Beaubourg à Paris.
« Lukas M. » est un film court librement inspiré de la cavale de Luka Rocco Magnotta dit « Le dépeceur de Montréal » (trailer à découvrir ici via YouTube).
Lucien a eu l’idée de la création de ce film dès 2012 lorsque ce criminel canadien activement recherché se cachait en Europe. Luka Rocco Magnotta est parfois cité comme le premier tueur à avoir diffusé sur Internet une vidéo où il mutilait le cadavre de sa victime. Lucien a ressenti un intense moment de malaise à l’époque. Aujourd’hui, il éprouve cette même gêne vis-à-vis des réseaux sociaux, de l’omnipotence de l’image de soi et de la mise en scène perpétuelle du « moi » sur fond d’obsession. C’est ce malaise que Lucien a souhaité retranscrire à l’écran avec le film « Lukas M. ».
Ce que Lucien a préféré à l’école du cinéma ÉSEC, au-delà de l’enseignement, c’est l’ambiance générale au sein de l’école. Il garde un excellent souvenir de ces moments passés au campus, qui étaient très joyeux. Il y avait des échanges enrichissants et un vrai partage entre les étudiants et les professeurs de l’ÉSEC.
Le conseil donné par un professeur que Lucien a gardé en mémoire de ses années d’études à l’ÉSEC est de s’armer de patience. Effectivement, il en faut dans ce métier pour tout d’abord regarder les nombreux rushes en montage, mais aussi dans le relationnel.
Pour lui, c’est le meilleur conseil qu’il ait reçu pendant ses études de montage, et c’est donc celui qu’il partagerait aux étudiants et futurs étudiants en formation cinéma et audiovisuel de l'ÉSEC.
L’équipe de l’ÉSEC remercie chaleureusement Lucien Burckell de Tell pour son précieux témoignage.