Quatre étudiants de cycle 1 à l'école de cinéma ESEC ont réalisé un court-métrage LIGHTMARE dans le cadre du concours Nikon Film Festival 2022.
Vadim ROUVREAU, Samantha RODIER, Alex BARREAULT, Tom MAZIERE, Anton MULOT, Nicolas BERILLON et leur équipe ont répondu à notre interview pour présenter leur réalisation.
Peux-tu te présenter et décrire l'équipe de tournage ?
Je suis Vadim Rouvreau, j’ai 23 ans et j’étudie actuellement au sein de l'école de cinéma ÉSEC à Paris. J’ai choisi cette filière par passion pour le cinéma. J’ai réalisé un court-métrage en janvier 2022 pour lequel j’ai constitué l’équipe suivante :
- Anton Mulot : Assistant réalisateur et acteur dans le rôle de Bob
- Samantha Rodier : Cheffe opératrice image
- Tom Mazière : Assistant caméra
- Nicolas Berillon : Post-production
- Nathalia Sigmaringa : Maquilleuse
- Naomi Dussaussois : Dans le rôle de Laura
- Alex Barreault : Acteur dans le rôle du sans-abri
Expose-nous le pitch du court-métrage "Lightmare" ?
Laura et Bob sont deux jeunes adultes de 25 ans qui vivent ensemble. Laura est sous l'emprise de Bob ; il la prive de liberté, d'identité et la bat. Laura, après s'être endormie, va rêver de son désir d'émancipation. A travers trois décors distincts, son inconscient mettra en scène les actes de violences physiques et psychologiques que Bob lui fait subir au quotidien, une rencontre avec un sans-abri dans une ruelle très sombre, puis le chemin de sa rémission et de sa prise de conscience naissante.
Comment est venue l’idée de ce court-métrage (inspirations, réalisateurs…) ?
Récemment, j’ai regardé pour la première fois la saison 3 de « Twin Peaks » qui a été pour moi une source d’inspiration dans la conception des personnages et de l’histoire :
- Les rires et les cris inspirés d’expressions Lynchéennes
- L’univers sonore et l’imagerie onirique soulignant une réalité humaine inquiétante
« Mulholland Drive » de David Lynch m’a également inspiré pour la figure du sans-abri.
Quels challenges as-tu réussi à surmonter ?
Les circonstances ont fait que le court-métrage a dû être tourné en moins d’un mois, ce qui a représenté un challenge majeur pour l’équipe et moi-même : disponibilité des acteurs au moment voulu, organisation des castings, repérage et complexité des décors.
Sans compter le temps nécessaire pour la post-production.
Pourquoi vouloir participer au Nikon Film Festival ?
Le thème du festival m’a beaucoup inspiré, et c’était une occasion idéale pour moi de concrétiser un nouveau projet et m’impliquer dans un nouveau défi.
En quoi ta formation audiovisuelle à l’ÉSEC t'a aidé à réaliser ce court-métrage ?
Grâce à l’ÉSEC, nous avons pu obtenir rapidement des compétences techniques pour bien composer un cadre, l’éclairer. Cette école de cinéma à Paris nous a également permis d’être mis en relation avec mon groupe de travail actuel qui était un gage de réussite et de synergie.
Qu’est-ce que tourner ce court-métrage vous a apporté ?
Ce court-métrage nous a permis de réaliser que la rigueur, le sens de l’organisation sont très importants. Il nous a permis également d’améliorer notre capacité à réfléchir une image, composer un cadre, éclairer un plan. Pour ma part, il m’a appris à gérer une équipe et un projet dans un temps réduit et à gérer la pression due à cette date butoir.
Des conseils à donner à de futurs étudiants en cinéma ?
Ne pas réfléchir, foncez, et faites ce en quoi vous croyez !