Le scénariste et réalisateur de 30 ans, est diplômé de la promotion 2016 de l’ÉSEC. Son premier long-métrage, Presque légal, est sorti le 17 juillet au cinéma !
Vivre la sortie de son premier long-métrage est une sacrée étape dans une carrière !
L’équipe de l’école de cinéma ESEC a eu l’opportunité de s’entretenir avec Max Mauroux à l’occasion de ce grand évènement ; la sortie en salle mercredi dernier, de son premier long-métrage Presque légal. Au casting de cette comédie, on retrouve notamment : Marley Duboscq, Marie-Anne Chazel, François Levantal, Jérôme Niel, Olivier Marchal et Jean-Claude Muaka.
Pour découvrir la bande-annonce c’est par ici, et pour en savoir plus sur Max Mauroux, c’est ci-dessous :
- Bonjour Max, pouvez-vous nous parler du synopsis de votre premier film ?
C’est l’histoire d’une bande de jeunes qui va clandestinement exploiter une petite épicerie de quartier, de nuit, dans le dos de sa propriétaire à Arcachon. Entre comédie et parodie de film de braquage organisé.
- Il s’agira de votre premier long métrage ; quelle a été sa genèse ?
C’est l’adaptation de mon premier court-métrage : Danemark. Au départ je suis parti de trois envies spontanées : faire une comédie, faire jouer mon ami Marley Duboscq, et que l’intrigue raconte un braquage improbable dans une épicerie. Assez vite l’idée de braquage, trop violente et éloignée de ce que je connaissais, a muté en exploitation accidentelle. À partir de là j’avais trouvé mon sujet : des jeunes bras cassés entrent dans le monde du travail par effraction.
- Qu’est-ce qui vous anime le plus dans votre métier de réalisateur ?
J’aime autant l’exercice de la comédie pure et dure avec les comédiens, trouver le bon dialogue avec le bon tempo pour faire rire, que le découpage technique et le travail de mise en scène par l’image. Trouver la meilleure idée de mouvement de caméra pour transmettre le plus d’émotions au spectateur tout en racontant au mieux l’histoire.
- Quels ont été les plus grands défis de ce long métrage ?
Je voulais tourner le film en 36 jours mais j’en ai eu seulement 33. Il a fallu réécrire pour faire entrer le film dans le plan de travail ! C’est un bon exercice d’essayer de déceler les séquences qui auraient fini à la corbeille au montage. Au final, ça m’a aidé à prioriser les scènes les plus importantes pour me focaliser sur l’essentiel.
- Quels conseils pourriez-vous prodiguer aux étudiants de l’école de cinéma ÉSEC ?
De se faire le plus d’amis possible à l’école pour les engager bénévolement sur leurs courts-métrages pas la suite ! C’est ce qu’il s’est passé avec deux de mes camarades de l’école, Cédric Souaille et Hugo Torres qui ont été mon chef opérateur et mon scripte sur mes trois courts.
- Quel a été votre parcours après l’obtention de votre diplôme ?
J’ai fait mon court-métrage auto-produit Danemark en juin 2017, un an pile après la fin de mes études à l’ÉSEC. Par chance le film est sélectionné quelques mois plus tard au festival de l’Alpe d’Huez qui a lieu en janvier 2018 et où je rencontre pour la première fois Rémi Cervoni, producteur chez Gaumont. Je retourne à l’Alpe d’Huez l’année d’après avec un second court-métrage Junior, je croise à nouveau Rémi. L’année qui suit, début 2020 je décide de proposer à Rémi une version longue de mon premier court-métrage, ça l’intéresse ! Rémi devient mon producteur et supervise l’écriture du film. Le financement commence en 2021, après plusieurs refus et réécritures de scénario, le film trouve ses financements en 2022 et se tourne au printemps 2023.
- Pourquoi aviez-vous choisi de suivre votre formation en cinéma à l’ÉSEC ?
J’ai fait les journées portes ouvertes de l’ÉSEC en 2013 et l’école m’a très vite séduit. Les gens étaient sympas, les locaux étaient très mignons, et dégageaient quelque chose de rassurant. Contrairement à d’autres écoles que j’avais visité où les promotions semblaient énormes, proche de la FAC, l’ÉSEC proposait des cours avec seulement une trentaine d’élèves et donc plus de proximité avec les enseignants et les élèves entre eux.
- Quel est votre plus beau souvenir de l’école ?
J’ai beaucoup aimé mes trois ans à l’école mais je pense que la première année fut la plus marquante. Pour la première fois, j’étais entouré de gens animés par le même amour que moi pour le cinéma. Je trouvais les professeurs passionnants et j’ai considérablement étoffé ma cinéphilie cette année-là.
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L’équipe de l’école de cinéma ÉSEC remercie chaleureusement Max Mauroux pour cet entretien.